Gregory Brown
513 Agnes Arnold Hall
Department of Philosophy
University of Houston
Houston, TX 77204-3004

Monadology Autograph (1714)

To the left is an image of the opening lines of the original autograph of what has come to be known as Leibniz's "Monadology." This work, widely regarded as emblematic of Leibniz's philosophy, was begun in the summer of 1714 at the request of Nicolas Remond, counselor to the Duke of Orleans; it was finished later that year. In a letter to Remond, Leibniz described the work as an Éclaircissement sur les monades (an elucidation of monads), but Leibniz left the work untitled. A copy of the work in the Vienna State Library is entitled "Les Principes de la Philosophie, par Monsieur Leibniz."

The following transcription of the first six paragraphs of the "Monadology" is taken from G. W. Leibniz: Principes de la Nature et de la grâce fondées en raison et Principes de la philosophie ou Monadology, edited by André Robinet (Paris: Presses Universitaires de France, 1954). Note that "[italics]" indicates material crossed out by Leibniz; "> <" enclose words added between lines; "< >" enclose words added in the margin. Underlined words are ones that were underlined by Leibniz. Later additions to the original autograph made in connection with changes to the first secretarial copy are displayed with background color. Some of the material added in margin is truncated in the image reproduced here. A complete English translation of the "Monadology" is available on-line.

Transcription

(1) [ Une ] >La< Monade >dont nous parlerons icy < n'est autre chose qu'une substance simple >[ qui entre dans les composés ]< qui entre dans les composés.

[(2)] Simple, c'est à dire sans parties.

(2) [ Or ] Et il faul qu'il y ait des substances simples, puisqu'il y a des composés, [ puisque ] car le composé n'est autre chose qu'un [ recueil ou ama ] amas ou aggregatum des simples.

(3) Or, là où il n'y a point de parties, il n'y a ny [ figure ] etendue, ny figure, [ ny dissolution: et il n'y a point de maniere qui nous soit [ conve ] concevable par laquelle puisse perir une substance simple ] <ny divisibilité possible; et ces Monades sont les veritables Atomes de la Nature et en un mot les Elemens des choses.>

( 4) [ Et ] [ Là où il n'y a point de parties, on ne sauroit ] Il n'y a aussi point de dissolution à craindre, et il n'y a aucune maniere [ qui nous soit ] concevable, par laquelle une substance simple puisse [perir, ny commencer, ny changer ] perir naturellement.

(5) Par la meme raison, il n'y en a aucune par laquelle une substance simple puisse commencer >naturellement, pusiqu'elle ne sauroit être formée par composition<.

(6) Ainsi on peut dire que les Monades ne sauroient commencer [ que par la Creation ny [ par ] finir que par annihilation ] ny finir que tout d'un coup, e'est à dire >elles ne sauroient< commencer que par creation et finir que par annihilation, au lieu que ce qui est composé commence ou finit par parties.